Enfance

L’artiste compositeur et percussionniste John Migan est un Béninois bien qu’il naît au Ghana. Son père est de porto Novo et sa mère est de Dassa. Il naît au Ghana dans les années 60. Très jeune, John subit les frasques de la vie. À l’âge de 6 ans, il se faisait tabasser par son père et sa belle-mère à la moindre erreur. Son père et sa mère s’étaient séparés. Loin de sa mère, il n’a pas tenu longtemps face à cette maltraitance. De ce fait, à l’âge de 12 ans, John fuit de la maison et se loge dans la rue. Après 2 ans dans les rues du Ghana, un de ses amis de rue, l’a conduit dans un grand ghetto à Accra, dans le quartier Nima. C’est là que John est devenu un drogué et un receleur de biens volés. C’est aussi dans ce ghetto que son talent de batteur et de musicien se révèle.

La rencontre avec Christ

Avant sa conversion en 1984, John MIGAN baignait dans la drogue, la cigarette, l’alcool, le mensonge, et la prostitution. Par moments, il se demande : « à quand  ma liberté ? Jusqu’à quand serais-je esclave de cette vie d’errance ? ». Un jour, il reçoit la visite de deux filles chrétiennes qui lui annoncent la bonne nouvelle de Jésus-Christ. Lui en revanche, avait d’autres intentions. Les filles prient pour lui et partirent. Un jour, dans sa chambre, il reçoit la visite du Seigneur dans sa chambre. En ce moment, il entend dans son cœur le Seigneur lui demander d’aller dans un rassemblement des saints. Au même moment, les paroles des filles reviennent dans sa tête. Pour faire taire cette voix, il s’avance vers son bar à boissons, et prit une grande quantité d’alcool. Chose inespérée, la voix sonnait encore plus fort. Il s’apprête et se rend dans une église. Arrivé sur place, l’orchestre chantait : « Si tu savais combien les plaisirs du monde ont déchiré plusieurs biens du cœur… ». Touché par la puissance de cette chanson, il se met à pleurer. Au moment du message, le Saint-Esprit le touche. Il fait sa confession de foi, juste après la prédication. Déchargé de son fardeau, il trouve la paix du cœur en Jésus. Dès lors, son ministère d’évangéliste prend vie.

Les débuts de carrière

Avant sa conversion, John MIGAN, était un excellent percussionniste reconnu sur le plan national et international. Au Bénin, il a joué avec le doyen El-Rego. À cause de son talent, il est sollicité par de grands artistes tels que : Louga Français, Seka Athanase, Fela Couty. Vers les années 80, il commence à jouer ; avec succès, dans les cabarets. En 1982, John sort son 1er (33 tours) album titré « Isabelle, on peut m’exiler à cause de toi ».