Cinq astuces pour développer la complicité de jeu entre instrumentistes
Hamid JOB
Manager
Hamid est le manager Productions d’Adoram Ministry. Passionné d’arts, de lettres et de musique ce spécialiste en communication et langues se décrit lui même comme un socio-préoccupé.
Nous avons sans être exhaustif énuméré dans les lignes à suivre quelques astuces pour développer cette complicité.
Avoir un leader qui fédère
Bien choisir son chef d’orchestre, c’est la base. L’erreur est de penser que le chef d’orchestre doit être le meilleur des musiciens de l’équipe.
Vous avez besoin de quelqu’un qui a un projet clair. Une vision bien définie et une méthode éprouvée. Le fait qu’il soit le meilleur d’entre vous ne sera que bonus.
Votre chef d’orchestre est celui qui doit être le plus proche de chacun. À tous points de vue. Il doit s’assurer de la compréhension par tous de l’objectif et de la vision du groupe.
Se définir un objectif clair et commun
Difficile de bien travailler si on ne sait pas pourquoi on travaille. Difficile de s’entendre si chacun travaille pour une raison différente et ou personnelle.
La pagaille et les mésententes sont souvent du fait de l’inexistence d’une vision commune. Quand cet objectif existe et qu’il est méconnu des instrumentistes, il ne peut pas servir de levier motivant.
Il faut au départ de chaque projet s’assurer de sa compréhension par tous les instrumentistes. L’adhésion de tous au projet renforcera la communion de l’équipe autour de celui-ci.
Organiser le travail
Gagnez du temps sur les choses secondaires et vous pourrez vous concentrer sur les choses principales. Si vous avez un travail bien structuré, des répertoires bien ordonnés et des plans de travail bien définis vous gagnerez un temps fou qui pourra être investi dans les menus détails.
Si votre travail est rapide parce qu’organisé, vous consacrerez du temps au jeu de chaque instrumentiste. Ce moment est précieux parce qu’il permet de se découvrir, de mieux connaître les forces et faiblesses de son comparse.
Les retards et autres absences répétées posent le problème de la constance. Il faut de la constance pour arriver à développer des réflexes.
L’habitude est une seconde nature
Rien ne remplace la routine. Vous voulez jouer en symbiose, jouez ensemble plus souvent. Des musiciens moyens qui répètent souvent joueront de manière plus cohérente que de grands musiciens qui ne répètent que sporadiquement.
La complicité se développe dans la routine. Deviner les roulements, les chutes, les bloquants ne se fait pas sur un tour de magie. C’est un travail de longue haleine.
Beaucoup communiquer et être patients
La communication, c’est la base. Pour se faire comprendre, il faut expliquer. Pour comprendre, il faut écouter. Négligez la communication et vous passerez votre vie à régler des conflits. L’information, la bonne information au moment qu’il faut. Définir un système de communication et s’en tenir pour que tout le monde soit traité de manière équitable.
Vous devez enfin vous donner du temps, beaucoup de temps, car c’est un travail de longue haleine. Il demande donc de la méthode et de la patience.
Une dernière clé et pas des moindres? Faites autre chose que de la musique ensemble. Sortez ensemble, amusez-vous, découvrez-vous.
De la sorte, et avec de la prière, une équipe naîtra dont les notes s’uniront pour glorifier Dieu.
Vous faites du bon boulot. Je vous suis sur Facebook et je suis d’avis avec les techniques de complicité évoquées
Que le Seigneur vous bénisse et vous révèle plus les profondeurs de ce ministère sacré